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Une jeune voyante touche la Reine des Roses Une jeune voyante reçoit l'Enfant Jésus Des masses des pèlerins
 

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C’est le 9 octobre 1949 que commencèrent des apparitions, lorsque quatre filles de 10 à 11 ans, venant du bois de bouleaux vers cinq heures de l’après-midi, aperçurent le signe suivant J S H au-dessus de la cime des arbres et, quelque temps après, au même endroit, la silhouette de la Mère de Dieu, toute vêtue de blanc, avec un chapelet noir.

À partir de là – à quelques exceptions près – il y eu des apparitions quotidiennes dont l’ampleur et le nombre ne cessèrent de croître au cours des trois années suivantes. Les enfants ne voyaient pas seulement la Mère de Dieu et l’Enfant-Jésus mais aussi beaucoup d’anges et de saints. Elles voyaient les cieux avec la Sainte Trinité, l’enfer, le purgatoire avec les âmes qui y séjournaient et de nombreuses scènes bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament : le roi David avec sa harpe, Bethléem, la naissance de Jésus, le lac de Génésareth et les apôtres, la crucifixion et la résurrection. Le Sauveur se manifestait sous différentes formes. Il vint sous la figure de l’Enfant-Jésus, de Jésus-Adolescent à douze ans, du Sacré-Coeur, du Bon Pasteur, du Ressuscité. Le plus souvent, il était visible comme le Crucifié au milieu de ses souffrances désirant que les pèlerins récitent le chapelet des saintes plaies. Et les enfants voyaient les anges recueillir le Sang coulant des saintes plaies et le répandre sur ceux qui priaient, mais aussi en partie dans le purgatoire pour délivrer les âmes qui y séjournaient. Celles-ci se montraient aussi et indiquaient parfois le genre de leurs fautes et la durée de leur purification, et souvent les enfants pouvaient les voir monter au ciel, délivrées par la prière des pèlerins. Les âmes du purgatoire les exhortaient tous à vivre de telle sorte qu’ils n’aient pas à y aller.

La Sainte Trinité ne se montrait pas seulement au ciel lointain mais aussi sur la colline miraculeuse et plusieurs fois Elle se rapprocha, quand les pèlerins faisaient une procession, jusqu’à venir en tête de celle-ci, au dessus d’eux ; la Mère de Dieu, les trois saints archanges, beaucoup d’autres anges avec les instruments de musique les plus divers et de nombreux saints s’y joignaient. C’est ainsi qu’une grandiose procession céleste se formaient au-dessus de la procession terrestre.

Le 8 décembre 1949 eut lieu le grand miracle du soleil dont plus de 10 000 pèlerins furent témoins. Beaucoup d’entre eux dont l’abbé Gailer, curé du lieu, virent la Mère de Dieu dans le soleil. En même temps, dans le ciel d’azur de l’après-midi qui était auparavant sombre et chargé de pluie, une grande étoile lumineuse passa lentement d'est en ouest au-dessus de la cime des bouleaux.

Déroulement des apparitions

La Mère de Dieu Elle-même fixa les moments de la prière quotidienne à trois heures, cinq heures et sept heures. Pendant que les jeunes voyantes, dont le nombre s’élevait à neuf, priaient avec les gens sur la colline, leurs regards étant tournés vers le bois de bouleaux, l’apparition se manifesta à elles au-dessus de la cime des bouleaux. Elle les bénit d’abord et dit : « Chères enfants, venez me chercher ». Celles-ci descendirent alors de la colline, accompagnées de l’Abbé Gailer, de leurs parents et de leurs suivants. A mi-chemin environ, à l’endroit appelé « le petit autel du lampadaire » (Lichtmastaltärchen), la bonne Mère de Dieu les attendait après qu’elle se fut mû au-dessus du bois. Les filles la saluèrent et purent lui donner la main, toucher son vêtement et son voile. Chantant un cantique à sa demande, elles remontèrent alors lentement sur la colline, l’Apparition au milieu d’elles, passant à travers la foule des pèlerins en prière et que la Mère de Dieu bénit de part et d’autre. Et, comme si elle voulait confirmer à tous sa présence, chacun put sentir le parfum céleste qui s’exhalait d’elle. La plupart du temps, c’était un parfum des roses, mais souvent aussi un mélange de violette, de lys, de lilas, de muguet et très souvent d’encens. Arrivée en haut, elle parla aux enfants et demeura environs 10 à 15 minutes, ou même davantage, auprès de ceux qui priaient. Elle exprimait ses demandes concernant les prières et les chants, elle les exhortait quand l’ordre ou le recueillement laissaient à désirer ou au contraire, elle louait la prière recueillie en disant : « La prière des pèlerins traverse les nuages ». Elle-même enseigna des prières et des chants aux enfants. Elle fit demander aux gens : « Voulez-vous vous tenir sous mon manteau ? » et à leur joyeux oui, elle se mut vers le haut et le bord de son manteau s’élargit à tel point qu’il les englobait tous et s’étendait même jusqu’à l’horizon comme pour en entourer le monde entier.

Elle resta là plus d’une demie-heure, voire jusqu’à une heure entière, quand tous les enfants présents sur la colline furent autorisés à lui donner la main, sous la conduite des petites voyantes. Cela arrivait souvent et même les autres enfants sentaient fréquemment la main ou la robe de la Mère de Dieu ou de l’Enfant Jésus.

A côté des diverses affirmations qui avaient pour but la construction de l’Œuvre entière, certaines phrases revenaient tous les jours sous une forme ou une autre, par exemple : Je bénis les pèlerins - je bénis les intentions des pèlerins - leurs proches – les malades - les objets de piété – les pèlerins lointains qui aiment venir ici et ne le peuvent pas – ceux qui combattent pour moi – les prêtres.

A la fin de chaque apparition, il y avait une particularité : avant de partir elle disait: « Maintenant, je vous donne ma bénédiction toute spéciale » et elle expliquait : « Un jour, cette bénédiction vous sera d’une grande utilité ».

Le Message de l’apparition

C’est le message de la Mère de Dieu : prière – avant tout la prière du chapelet –, sacrifice et pénitence pour la conversion des pécheurs et pour que les malheurs nous soient épargnés. Instruits par les apparitions des saints anges et des saints patrons, ainsi que par celles de la Mère de Dieu et de l’Enfant-Jésus, les enfants ainsi que les pèlerins étaient exhortés à vivre dans l’amour de Dieu et du prochain, à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Les conséquences de notre comportement terrestre sur notre salut éternel leur étaient montrées par des visions imagées.

Dans les « visions russes », les jeunes filles voyaient l’invasion des armées ennemies et suppliaient tout effrayées la Mère de Dieu qui était présente « détournez cette calamité de nous ! », et elle de répondre : « Vous pouvez la détourner vous-mêmes par votre prière. Si vous me promettez que l’on priera jour et nuit sur cette colline, j’intercéderai pour vous ». Plus tard elle ajouta : « Chères enfants, si vous ne priez pas, les Russes viendront et vous tueront ». Voici le commencement de la prière perpétuelle, jour et nuit, sur la colline, à la fin du mois de mai 1950, telle qu’elle fut désirée et introduite par la Mère de Dieu, et elle promit une abondante bénédiction à cette fin.

Le titre particulier sous lequel la Mère de Dieu demandait à être vénérée à Heroldsbach est, selon ses propres dires du 9 juin 1950 : « Je suis la Reine des Roses ».

Lorsque la fin des apparitions approchait, en vue de ses proches adieux, elle dit ces paroles significatives : « Je serai toujours ici, même si vous ne me voyez plus ».
 
     
  © 2009 Association des pèlerins d'Heroldsbach